Une visite au Musée de la Vie Rurale

Le vendredi 21 mai, notre classe est allée au Musée de la Vie Rurale de Steenwerck pour découvrir comment vivaient les enfants dans les années 1900.

La vie à la maison

Nous avons commencé la visite par les toilettes. En 1900, les toilettes étaient à l’extérieur de la maison. Sur la porte, il y avait un trou en forme de cœur pour laisser entrer la lumière dans la pièce, car, à l’époque, il n’y avait pas d’électricité.

A l’époque, il n’y avait pas d’eau courante, ni de papier toilette. On utilisait du papier journal. Quelqu’un devait vider les toilettes avec une grande louche. On déposait les déjections sur le tas de fumier dans la cour. Puis, l’agriculteur épandait le fumier sur ses champs pour faire de l’engrais.

Il y a 121 ans, les bébés et les enfants dormaient dans la même chambre que les grands-parents dans des lits en bois. Leur chambre était à côté de la cuisine, la pièce la plus chaude de la maison. Ils dormaient avec une chemise de nuit et un bonnet tricoté par la grand-mère ou la maman. Dans le lit, on mettait une brique que l’on faisait chauffer sur le poêle dans la journée. Il y avait un pot de chambre ou des chaises percées pour éviter de sortir pour aller aux toilettes.

Naomie, Louise-Marie

En 1900, la cuisine était différente de celle d’aujourd’hui. Comme l’électricité n’existait pas, on utilisait une lampe à pétrole. Elle servait à éclairer toute la pièce.

Pour se chauffer ou pour cuire la nourriture, on utilisait un poêle à charbon. Il servait à chauffer l’eau et le fer à repasser.

On se lavait dans la cuisine car c’était la pièce la plus chauffée de la maison.

La cuisine était donc la pièce la plus importante de la maison.

Pénélope, Manon

La vie à l’école

Dans les années 1900, les élèves avaient une plume pour écrire. Ils étaient assis à leur pupitre qu’ils devaient nettoyer tous les samedis. Dans le pupitre, il y avait un trou pour l’encrier. Nous avons essayé d’écrire à la plume. C’était bien mais ce n’est pas pratique : tâches sur les vêtements, pâtés sur la feuille ! Leur matériel était en bois : règle et plumier.

Il y avait de grandes affiches pour apprendre les leçons et un tableau sur lequel on écrivait avec une craie.

A l’école, les enfants apprenaient une leçon de morale qui servait à apprendre à bien se comporter.

A cette époque, les enfants allaient à l’école le lundi, le mardi, le mercredi, le vendredi et le samedi. Le samedi après-midi, les filles apprenaient la couture à l’école.

Agathe, Eliana

Nous avons vu comment les enfants s’habillaient pour aller à l’école en 1900. Les garçons portaient un tablier, des culottes courtes et un béret, les filles portaient des jupes et un tablier. Leurs chaussures s’appelaient des galoches.

Quand les enfants étaient punis, ils devaient aller au coin et porter un bonnet d’âne. On pensait que l’âne étant un animal intelligent, l’enfant deviendrait plus malin et ferait moins de bêtises grâce à ce bonnet.

Ethan, Robin

Les métiers 

Nous avons découvert des métiers qui existaient en 1900 et qui ont disparu aujourd’hui : le sabotier, le galochier, le bourrelier ( personne qui fabriquait les harnais pour les chevaux), le charron (personne qui réparait les chariots).

Certains métiers de 1900 existent encore aujourd’hui : le médecin, l’épicier, le boulanger, le boucher, le cordonnier et le coiffeur. Ces métiers ont évolué (matériel).

Charlène, Suzanne

Autrefois, l’épicier était quelqu’un qui avait un métier important car dans son magasin on pouvait trouver tout ce dont on avait besoin (nourriture, pétrole, lacets, du café en grains…).

L’épicerie est l’ancêtre des supermarchés. PHOTOS : L'évolution des commerces de bouche parisiens depuis 1900 |  Photos, Photos historiques, Paris

A l’époque, il n’existait pas de magasins de vêtements. On allait à la mercerie. Les mamans et les grands-mères se rendaient à la mercerie pour acheter des fournitures pour coudre les vêtements de toute la famille.La mercerie du Familistère de Guise - Le Familistère de Guise

En 1900, la plupart des hommes étaient agriculteurs. Le maréchal ferrant était quelqu’un d’important au village. C’est lui qui ferrait et soignait les chevaux.

le savoir faire du maréchal ferrand

Nous avons découvert des métiers qui existaient 1900 et qui sont devenus rares aujourd’hui comme le chapeautier (personne qui fabrique et vend des chapeaux) ou le photographe.

Nous avons eu la chance d’aller au Musée le premier jour de la ré-ouverture des musées en France. Nous avons ainsi pu retrouver les “petits plaisirs” des sorties à la journée, à savoir : partager un pique-nique et jouer entre copains !

Nous remercions chaleureusement les membres du Musée de la Vie Rurale pour cette visite guidée offerte.